Le Japon est un des plus grand  producteur et consommateur de contenu musical. La magie du marketing d’égérie et de battle de fans pour  faire de leur oshii (membre favoris) le ou la numéro un(e), permet à l’industrie du CDs de plutôt bien se porter. Et cela malgré la montée, récente, des plateformes de streaming digitales.
 

Par ailleurs, l’industrie japonaise de l'entertainment présente le plus souvent une vision nationaliste primant sur l’international. Les raisons expliquant cette tendance à délaisser le marché international sont multiples et méritent que nous en parlions un jour plus en détail.

Cependant, nous voyons depuis quelques années une veritable stratégie de conquête des marchés internationaux et cela avec en première ligne des groupes souvent issus de la scène J-Metal, J-Punk et Visual Kei.

 

Cette tendance à “l’acceptation” du marché international par les labels japonais, est positive. Cependant, les fans internationaux n’ont jamais attendu la permission, n’est-ce pas ?

Nombreux sont ceux qui ont passé de nombreuses années à fouiller internet, qui ont passé des heures à télécharger les CDs et DVDs de concert, qui ont attendu un voyage au Japon ou un passage à une convention pour compléter leur collection de CD ou de Goodies J-music.

 

Aujourd’hui, la vie de fan internationale s'est clairement améliorée. Les sites spécialisés, les fansites, le développement de communautés de fans et des plateformes de streaming musical sont, encore aujourd’hui, les meilleurs amis du fan international. Mais est-ce suffisant ? 

 

De notre côté, c’est avec la volonté de contribuer à rendre la J-music encore plus accessible aux francophones, que nous avons lancé Pachi Project. De nombreux projets seront mis en place dans le but de faciliter l’information et de créer du lien entre la France et le Japon.