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HARAMI : Notre interview avant son 1er concert en France !

  • Photo du rédacteur: Pachi
    Pachi
  • il y a 6 heures
  • 4 min de lecture

Le premier concert de HARAMI en France aura lieu le 18 janvier au Café de la Danse (Paris).

Avant ce rendez-vous très attendu, nous vous invitons à découvrir HARAMI à travers une interview exclusive : son parcours singulier, sa vision de la musique, son rapport au public… et son amour pour la France.


Harami piano

Interview de HARAMI (en date du 27 décembre 2025)


Pourriez-vous commencer par vous présenter ? Quels aspects de votre personnalité ou de votre style vous définissent le mieux en tant qu’artiste ?

Bonjour ! Je suis HARAMI. Merci beaucoup pour votre soutien et pour écouter ma musique.

Aujourd’hui, je me consacre principalement aux concerts et aux performances sur pianos en libre accès. Mon objectif est de partager une musique joyeuse et chaleureuse, et de rendre le piano plus proche, plus accessible à tous.


Ce qui compte le plus pour moi en tant qu’artiste, c’est la communication avec le public. J’adore les rencontres uniques qui naissent des demandes spontanées, des retranscriptions à l’oreille ou de l’improvisation.


Je souhaite être une pianiste que l’on peut rencontrer aussi bien en concert que dans la rue ou lors d’événements : une présence familière et conviviale. Comme j’apparais parfois à l’improviste, mes fans me surnomment même « la pianiste sauvage » (rires).


J’aime profondément la pop culture japonaise et la culture unique de mon pays. À travers mes interprétations, j’aimerais en partager la beauté avec le monde entier et développer mes activités à l’international. J’ai vraiment hâte de vous rencontrer.


Comment avez-vous découvert le piano ?

J’ai un grand frère, et c’est en l’admirant jouer du piano que j’ai commencé à mon tour. J’ai débuté le piano classique à l’âge de 4 ans.

À l’école primaire, je jouais de la pop, des musiques des films du Studio Ghibli ou des dramas japonais. La réaction enthousiaste de mes camarades m’a profondément marquée. C’est à ce moment-là que j’ai décidé de m’entraîner sérieusement, en me disant : « Un jour, je veux faire sourire encore plus de gens. »


Vous avez l’oreille absolue. Quand en avez-vous pris conscience ?

Je ne suis pas née avec l’oreille absolue. J’ai suivi un entraînement dès l’âge de 5 ans et je pense l’avoir acquise vers mes 6 ans.

À l’école, je pouvais rejouer à l’oreille les chansons populaires que mes camarades me demandaient. Comme je ne pouvais pas acheter toutes les partitions avec mon argent de poche, cette capacité m’a énormément aidée (rires).

Quand avez-vous décidé de devenir pianiste professionnelle ?

À 6 ans, je voulais déjà devenir pianiste. Mais en entrant à l’université de musique, le niveau très élevé de mes camarades m’a découragée.

J’ai ensuite travaillé dans une entreprise informatique et me suis éloignée de la musique. Un jour, un collègue m’a proposé de jouer sur un street piano. La vidéo de ce moment, publiée sur YouTube, a dépassé les 2 millions de vues et a relancé ma carrière.

Je pense sincèrement que je ne suis pas devenue pianiste uniquement par ma propre volonté : ce sont les réactions et le soutien du public qui ont fait de moi la pianiste que je suis aujourd’hui.


Quel conseil donneriez-vous à un jeune musicien ?

Il existe aujourd’hui de nombreuses façons d’être professionnel. Le parcours classique est une option, mais il ne faut pas restreindre son champ de vision.

Rencontrer des personnes, utiliser les réseaux sociaux, accepter les détours… tout cela peut ouvrir des portes inattendues. Il est important de ne pas se concentrer uniquement sur la musique au point d’en oublier le reste de la vie.


Qu’est-ce qui vous a le plus marquée dans votre parcours atypique ?

Passer des street pianos aux grandes salles a été une expérience extrêmement précieuse.

Un souvenir très fort reste un concert au Nippon Budokan, où une personne sourde est venue m’écouter. Elle m’a expliqué qu’elle ressentait mon énergie à travers mes expressions et ma joie de jouer. J’ai compris ce jour-là que la musique pouvait toucher au-delà du son lui-même.


Comment choisissez-vous vos morceaux ?

Dans la rue, je prends en compte le lieu, le public, la météo, la saison et même l’heure. Dans une gare, par exemple, je choisis des morceaux pour souhaiter une « bonne fin de journée ».

En concert, le programme est préparé à l’avance avec beaucoup de soin afin de toucher toutes les générations et de créer un équilibre musical et émotionnel.


Que retenez-vous de vos collaborations avec d’autres artistes (comme YOSHIKI, YOASOBI) ?

La personnalité d’un artiste se reflète directement dans sa musique. Les grands musiciens sont souvent aussi des personnes remarquables humainement.

Le respect, la gratitude et l’attention aux autres sont essentiels, et cela s’entend dans la musique.


Harami piano

À quoi ressemble votre piano idéal ?

Je recherche avant tout un son riche, expressif et délicat, avec un toucher qui ne soit pas trop léger.

J’aimerais aussi voir exister des pianos au design plus accessible et « mignon », afin que les enfants aient moins d’appréhension à commencer le piano.


Avez-vous des rituels avant un concert ?

Je prends toujours un bonbon à la menthe et je fais un high-five avec mon manager avant de monter sur scène.


La France et le concert à Paris


Quels souvenirs gardez-vous de la France ?

Harami piano france

Je suis venue deux fois auparavant. J’adore les desserts français ! Et j’aime beaucoup la façon dont les Français communiquent : vous exprimez clairement ce que vous aimez, avec passion et ouverture d’esprit.


Quelle vision avez-vous de ce premier concert en France ?

Je souhaite faire découvrir la musique et la culture japonaises dans leur globalité, au-delà des images habituelles. Je prépare ce programme avec beaucoup de soin.


Un dernier message pour le public français ?

Bonjour, je suis HARAMI !

Je suis très heureuse de donner pour la première fois un concert en Europe, et encore plus que ce soit en France, un pays que j’aime profondément.

Je prépare une soirée unique pour vous faire aimer encore davantage la musique et la culture japonaises. J’ai hâte de vous rencontrer.

On se retrouve au Café de la Danse, le 18 janvier !





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